Toute la création d’entreprise de A à Z (lexique B)

Suite au lexique fait sur la lettre A, je continus de réaliser cette suite d’article pour te permettre de parler comme un vrai chef d’entreprise et de comprendre les termes employés par tes partenaires :

B to B – Business to Business :

B to B est une abréviation pour « Business-to-Business », qui signifie en français « entreprise à entreprise ». Cela désigne toutes les transactions commerciales qui ont lieu entre deux entreprises, par opposition aux transactions entre une entreprise et un consommateur (ce que l’on appelle « Business-to-Consumer » ou B to C).

Concrètement, cela peut prendre différentes formes, comme par exemple :

  • Un fabricant de pièces automobiles qui vend ses produits à un constructeur automobile pour qu’il les utilise dans ses voitures
  • Une entreprise qui fournit des services informatiques à d’autres entreprises pour les aider à gérer leur infrastructure informatique
  • Un grossiste qui vend des produits en gros à des détaillants pour qu’ils les revendent ensuite à des consommateurs.

B to C – Business to Consumer :

« B to C » est une abréviation qui signifie « business-to-consumer », soit « entreprise à consommateur » en français.

En d’autres termes, « b to c » se réfère à des entreprises qui vendent directement leurs produits ou services aux consommateurs individuels plutôt qu’à d’autres entreprises.

Par exemple, si une entreprise vend des chaussures, elle les vendra directement aux clients finaux plutôt qu’à d’autres entreprises.

Le marché b to c peut inclure de nombreuses industries différentes, comme la mode, l’alimentation, les produits de beauté, etc.

Barrières à l’entrée :

Les barrières à l’entrée sont des obstacles qui rendent difficile pour une nouvelle entreprise de pénétrer un marché et de concurrencer les entreprises déjà établies sur ce marché.

Ces barrières peuvent prendre différentes formes, comme par exemple :

  • Des coûts d’investissement élevés pour entrer sur le marché, tels que des frais de recherche et développement, des coûts de production élevés, ou des coûts de publicité importants.
  • Des réglementations gouvernementales qui limitent l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché.
  • Des contrôles de brevets ou des droits de propriété intellectuelle détenus par des entreprises déjà présentes sur le marché, qui empêchent d’autres entreprises d’entrer sur le marché avec des produits similaires.
  • Des économies d’échelle, qui donnent un avantage aux entreprises qui produisent à grande échelle et à faible coût, et qui rendent plus difficile pour les nouvelles entreprises de rivaliser.
  • Des réseaux de distribution ou de partenariats exclusifs avec d’autres entreprises, qui rendent difficile pour les nouvelles entreprises de pénétrer un marché.

Ces barrières peuvent rendre le marché moins concurrentiel et permettre aux entreprises existantes de maintenir leur position dominante. Cependant, dans certains cas, ces barrières peuvent également contribuer à la qualité et à l’innovation sur le marché en incitant les entreprises existantes à continuer d’investir dans leur propre développement.

Benchmarking :

Le benchmarking est une méthode qui consiste à évaluer les performances d’une entreprise ou d’une organisation en les comparant à celles de ses concurrents ou d’autres entreprises similaires.

L’objectif du benchmarking est d’identifier les meilleures pratiques et les processus les plus efficaces utilisés par d’autres entreprises dans le même secteur d’activité, afin de pouvoir améliorer les performances de l’entreprise qui fait l’objet de l’évaluation.

Par exemple, une entreprise qui produit des voitures peut utiliser le benchmarking pour comparer la qualité de ses voitures à celle de ses concurrents. En analysant les processus de production et de conception des concurrents qui obtiennent de meilleurs résultats, l’entreprise peut identifier des opportunités d’amélioration et devenir plus compétitive.

Le benchmarking peut prendre différentes formes, telles que le benchmarking interne (comparer les performances de différentes unités d’une même entreprise) ou le benchmarking externe (comparer les performances de l’entreprise à celles de ses concurrents directs). Il peut également se concentrer sur différents aspects de l’entreprise, tels que la qualité, les coûts, la productivité ou la satisfaction des clients.

En résumé, le benchmarking est une méthode qui permet à une entreprise de s’inspirer des pratiques les plus performantes utilisées par d’autres entreprises, afin d’améliorer ses propres performances et devenir plus compétitive sur le marché.

Bénéfice :

Le bénéfice est le résultat financier positif que réalise une entreprise, c’est-à-dire la différence entre ses revenus et ses dépenses.

Le bénéfice est important pour une entreprise car il lui permet de démontrer sa bonne santé et est une des bases de calcul pour financer ses activités et de réinvestir dans son développement futur. Les entreprises peuvent utiliser leur bénéfice pour rembourser des dettes, réinvestir dans la recherche et le développement, augmenter les salaires des employés, distribuer des dividendes aux actionnaires ou encore investir dans de nouvelles technologies ou de nouveaux produits.

Il est important de noter que le bénéfice n’est pas la seule mesure de la performance d’une entreprise, car il ne prend pas en compte d’autres facteurs importants tels que la satisfaction des clients, la qualité des produits ou services, la responsabilité sociale de l’entreprise, etc.

Besoin en fonds de roulement (BFR) :

Le besoin en fond de roulement (BFR) est le montant de financement dont une entreprise a besoin pour couvrir ses dépenses courantes, telles que les salaires, les fournitures et les frais généraux, tout en maintenant un niveau suffisant de liquidités pour faire face à ses obligations à court terme.

En d’autres termes, le BFR est le montant de liquidités que l’entreprise doit avoir à disposition pour financer ses activités courantes, en tenant compte des délais de paiement des clients et des fournisseurs. Il est donc souvent utilisé pour mesurer la santé financière de l’entreprise.

Le BFR est calculé en soustrayant les dettes à court terme (par exemple, les dettes fournisseurs) du montant des actifs à court terme (par exemple, les comptes clients) :

BFR = (stocks + créances clients) – (dettes fournisseurs + dettes fiscales et sociales)

 Si le BFR est positif, cela signifie que l’entreprise a besoin de fonds supplémentaires pour financer ses activités courantes, tandis qu’un BFR négatif signifie que l’entreprise dispose de liquidités excédentaires.

Il est important pour une entreprise de maintenir un BFR adéquat pour éviter les problèmes de trésorerie et les pénuries de liquidités. Si le BFR est trop élevé, cela peut indiquer que l’entreprise a des problèmes de gestion de trésorerie et qu’elle a besoin de trouver des moyens de réduire ses coûts ou de renégocier ses délais de paiement avec ses fournisseurs. Si le BFR est trop bas, cela peut indiquer que l’entreprise n’a pas suffisamment de liquidités pour faire face à ses obligations courantes.

Bilan comptable :

Le bilan comptable est un document financier qui résume la situation financière d’une entreprise à une date donnée. Il se compose de deux parties principales : l’actif et le passif.

L’actif représente les biens et les droits de l’entreprise, tels que les immobilisations, les stocks, les comptes clients et les liquidités disponibles. En d’autres termes, c’est ce que possède l’entreprise.

Le passif représente les dettes et les obligations de l’entreprise, telles que les dettes fournisseurs, les emprunts, les salaires dus et les impôts à payer. En d’autres termes, c’est ce que l’entreprise doit à ses créanciers.

Le bilan comptable doit être équilibré, c’est-à-dire que la somme de l’actif doit être égale à la somme du passif. Cela signifie que les actifs de l’entreprise sont financés par ses dettes et ses obligations.

Le bilan comptable est souvent utilisé pour mesurer la santé financière d’une entreprise, ainsi que pour évaluer sa capacité à rembourser ses dettes et à financer ses activités. Il est également utile pour les investisseurs, les banques et les autres parties prenantes qui souhaitent comprendre la situation financière d’une entreprise.

Bottom up et top down :

« Bottom-up » et « top-down » sont deux approches différentes de l’analyse et de la prise de décision.

La méthode « bottom-up » consiste à examiner les détails et les données spécifiques avant de formuler une vision d’ensemble. Par exemple, dans une entreprise, l’approche « bottom-up » impliquerait d’examiner chaque département et chaque activité pour établir un plan global. Cela signifie que l’on prend en compte les détails et les informations spécifiques pour arriver à une vue d’ensemble.

En revanche, la méthode « top-down » implique de commencer par une vision d’ensemble et de travailler ensuite sur les détails. Par exemple, si une entreprise adoptait une approche « top-down », cela impliquerait d’établir d’abord une stratégie globale pour l’ensemble de l’entreprise, puis de déterminer comment chaque département et chaque activité peuvent contribuer à atteindre ces objectifs.

En somme, l’approche « bottom-up » part des détails pour arriver à une vue d’ensemble, tandis que l’approche « top-down » part d’une vue d’ensemble pour arriver aux détails.

Ces deux approches peuvent être utiles selon le contexte et les objectifs de l’analyse ou de la prise de décision. Par exemple, si l’on souhaite comprendre en détail le fonctionnement d’un système complexe, l’approche « bottom-up » peut être plus appropriée. Si l’on souhaite déterminer une vision d’ensemble pour une entreprise, l’approche « top-down » peut être plus efficace.

Brevet :

Un brevet est un titre de propriété industrielle qui permet à son détenteur de protéger une invention. L’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) est l’organisme en France qui délivre les brevets.

Lorsqu’une personne a une idée ou une invention qu’elle souhaite protéger, elle peut déposer une demande de brevet à l’INPI. Cette demande de brevet doit contenir une description détaillée de l’invention ainsi que les revendications du demandeur.

Une fois que la demande de brevet est déposée, l’INPI effectue une recherche pour vérifier si l’invention est nouvelle et si elle répond aux critères d’octroi de brevet. Si l’INPI juge que l’invention répond à ces critères, un brevet est délivré et le demandeur obtient ainsi un monopole d’exploitation de l’invention pour une durée de 20 ans à compter de la date de dépôt de la demande

Cela signifie que pendant cette période, personne d’autre ne peut utiliser, fabriquer, vendre ou importer l’invention sans l’autorisation du détenteur du brevet. En échange de cette exclusivité, le détenteur du brevet doit divulguer publiquement les détails de son invention afin que d’autres puissent en bénéficier une fois que le brevet est expiré.

En somme, un brevet à l’INPI permet de protéger une invention et d’obtenir un monopole d’exploitation de celle-ci durant une durée déterminée.

Business Angel :

Un business angel est une personne qui investit de l’argent dans une entreprise en démarrage ou en développement, généralement en échange d’une participation dans l’entreprise. Les business angels sont souvent des investisseurs privés ayant une certaine expérience et une certaine expertise dans un domaine particulier.

En plus de l’investissement financier, les business angels peuvent apporter leur expertise, leur réseau de contacts et leur expérience pour aider l’entreprise à se développer. Ils peuvent également agir en tant que conseillers auprès de la direction de l’entreprise et fournir des conseils sur les décisions stratégiques.

Les business angels sont souvent des investisseurs à haut risque, car ils investissent dans des entreprises en démarrage qui n’ont pas encore fait leurs preuves sur le marché. Cependant, ils peuvent également bénéficier d’un retour sur investissement plus élevé s’ils investissent dans une entreprise qui connaît un grand succès.

Business model (ou modèle d’affaires) :

Un business model, également appelé modèle économique ou modèle d’affaires, décrit comment une entreprise génère des revenus et réalise des bénéfices. Il explique comment l’entreprise crée de la valeur pour ses clients et comment elle capte cette valeur pour elle-même.

Le business model décrit les différents éléments clés de l’entreprise, tels que les sources de revenus, les coûts, les canaux de distribution, les segments de clientèle, les partenaires clés et les activités clés.

Un bon business model doit répondre aux besoins et aux désirs de ses clients, être rentable et soutenable sur le long terme. Il doit également être adaptable aux changements dans le marché et dans l’environnement concurrentiel.

Il existe de nombreux types de business model, tels que le modèle de vente directe, le modèle de freemium, le modèle d’abonnement, le modèle de publicité, le modèle de franchise, le modèle de licence, etc. Chaque entreprise peut choisir le modèle qui convient le mieux à son activité et à son marché.

Business plan (ou plan d’affaires) :

Un business plan est un document détaillé qui décrit les objectifs, les stratégies et les actions à mettre en place pour lancer ou développer une entreprise. Il sert à définir la vision de l’entreprise, à analyser le marché et la concurrence, à décrire les produits ou services proposés, à planifier les opérations et les ressources nécessaires, ainsi qu’à évaluer les risques et les opportunités.

Un business plan est souvent utilisé pour convaincre des investisseurs, des partenaires ou des banques de soutenir financièrement l’entreprise. Il doit donc être clair, précis et complet, tout en étant adapté à l’audience ciblée.

Un business plan typique comporte plusieurs sections, telles que l’exécutif summary, la description de l’entreprise, l’analyse du marché, la stratégie de marketing, la structure organisationnelle, le plan financier, le plan opérationnel, etc.

Un bon business plan doit être réaliste, fondé sur des recherches et des analyses précises, et aligné sur les objectifs stratégiques de l’entreprise. Il doit également être adaptable aux changements dans l’environnement concurrentiel et aux évolutions du marché.

Un article qui mérite d'être connu !
Antoine
Antoine

Depuis 7 ans dans le milieu de la création et le développement d'entreprise, j'accompagne au quotidien porteurs de projets et entrepreneurs pour vous aider à atteindre vos objectifs !